𝐃𝐢𝐯𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐭𝐮𝐝𝐞 : 𝐥𝐚 𝐝𝐨𝐮𝐛𝐥𝐞 𝐩𝐞𝐢𝐧𝐞
- Isabelle Gander
- il y a 3 jours
- 2 min de lecture

"Ça va."
C’est souvent ce qu’on répond, presque machinalement, quand tout bouillonne à l’intérieur.
Quand on traverse une séparation ou un divorce, on avance souvent en pilote automatique.
On gère.
On organise.
On fait ce qu’il faut pour les enfants, pour les papiers, pour que “ça tienne”.
Mais derrière tout ça, il y a un monde intérieur : des émotions confuses. Des peurs. De la colère. De la tristesse.
Et parfois, souvent, une immense fatigue.
Et une profonde solitude.
Et une question que beaucoup se posent en silence :"Est-ce normal de me sentir comme ça ?"
Oui. C’est normal.
Et c’est même sain.
Trop souvent, on essaie de “gérer” ses émotions comme on gère un dossier. On les range. On les retient. On les relativise.
Mais les émotions ne sont pas des obstacles à éliminer.
Nos émotions sont des messagères puissantes.
👉 La colère nous dit qu’une limite a été franchie.
👉 La tristesse nous montre qu’un lien est rompu, qu’un attachement est blessé.
👉 La peur nous invite à ralentir, à chercher du soutien.
👉 Même la culpabilité peut nous ramener à ce qui est important pour nous.
Écouter ses émotions, c’est commencer à se soigner
Accueillir ce que l’on ressent ne signifie pas se noyer dedans.
Cela signifie reconnaître sa propre humanité.
Cela signifie aussi reprendre du pouvoir sur ce que l’on traverse, parce qu’on arrête de lutter contre soi-même.
Ce n’est pas toujours facile de mettre des mots sur ce qu’on ressent.
Parfois, ce n’est même pas clair.
Mais c’est justement là que le soutien peut faire toute la différence.

Une séparation ne devrait pas se vivre seul·e
Vos émotions sont légitimes.
Votre histoire mérite d’être entendue.
Vous avez le droit de demander de l’aide, sans culpabilité.
Isabelle Gander
Coach en transitions de vie - Praticienne PNL - Conférencière - Auteure
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